Rachat de SFR : quelles conséquences pour l'emploi ?

Rédigé le 08/05/2014
Nestor Cerpa

Le rachat du groupe SFR par Numericable se précise de plus en plus et devrait être bouclé d’ici la fin de l’année (une fois terminées les procès et procédures qui devraient suivre la décision survenue samedi).

Les médias, les politiques ainsi qu’une partie des syndicats s’inquiètent de l’avenir des milliers d’emplois de cette entreprise. Devant l’inquiétude publique, les deux prétendants au rachat ont d’ailleurs promis de ne pas supprimer d’emplois, du moins dans un premier temps...

Quant au gouvernement, il évoque pour la première fois une clause de protection de l’emploi pour l’attribution de la licence d’exploitation du réseau mobile appartenant actuellement à SFR. Cette avancée dans la protection de l’emploi dans le monde des Télécoms aurait dû être actée bien avant, comme nous le revendiquons depuis des années. Par contre, étrangement, cette protection ne concerne que les salarié-es ayant un contrat SFR.

Et nous, les salarié-es des entreprises sous-traitantes ?

Pour l’instant, nous sommes encore les grands oubliés de l’histoire puisqu’au sein de SFR, personne, hormis le syndicat Sud n’a défendu la ligne de zéro licenciement dans le groupe et... chez les sous-traitants. Les autres syndicats, dans un élan de « chacun pour soi » ont d’abord et seulement défendu les emplois 100% SFR ou Vivendi.



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